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Formations continues en développement personnel pour le personnel soignant des Maisons de Repos et Maison de Repos de Soins

By septembre 5, 2018 No Comments

Les Ateliers Plus Belle la Vie, animés par Cécile Callewaert et Isabelle Dethier

 

Formations continues en développement personnel pour le personnel soignant des Maisons de Repos et Maison de Repos de Soins

La qualité de vie est un concept multifactoriel.  Cependant, dans le cadre des MR(S), la qualité de vie des résidents (et plus particulièrement des résidents dépendants) est déterminée par la qualité de leurs relations quotidiennes. La qualité des relations quotidiennes avec les membres du personnel et avec les autres résidents constitue un préalable à toutes les autres activités destinées à améliorer la qualité de la vie. Ceci signifie donc que la réussite des différentes actions dépend des capacités relationnelles du personnel.

Pour les résidents, des relations de qualité sont des relations qui répondent à leurs besoins d’écoute, de compréhension et surtout de considération. Le sentiment d’être considéré passe par la possibilité d’être accompagné tout en gardant un contrôle sur sa vie et sur sa santé. 

Il semble toutefois que dans la pratique, les membres du personnel répondent difficilement à ces besoins. Ces difficultés peuvent être liées à la souffrance des membres du personnel, engendrée par :

  • La culture médicale et les valeurs qu’elle véhicule : il existe une contradiction entre la fonction principale des soignants et leur rôle en MR(S), qui n’est pas de guérir ou de prolonger la vie car la guérison n’est plus possible, plus inscrite dans les possibilités physiques du résident ni inscriptible dans son avenir personnel.   Comme le personnel n’envisage pas encore dans leur ensemble les facteurs qui influencent la santé, ils se concentrent sur les dimensions physiques de la santé et déploient des actions souvent inopérantes (car curatives principalement) pour améliorer la vie et la santé des résidents. Souvent, ils aident excessivement le résident et agissent avec lui comme avec une personne malade. Ils sont généralement inconscients que cette aide excessive empêche le résident d’exercer son autonomie, de développer ou de maintenir ses capacités résiduelles, ainsi que l’estime qu’il a de lui-même. Les soignants souffrent donc d’une limitation de leur pouvoir face aux pertes vécues par les résidents et liées à l’âge. Cette impuissance peut provoquer de l’agressivité, un sentiment d’incompétence ou d’inutilité.  Au début de l’observation, certains membres du personnel tiennent un discours qui est en contradiction avec leurs attitudes. Le personnel semble ne pas être conscient de sa manière d’agir. Cette ambivalence engendre des sentiments de frustration et de dévalorisation de soi (les membres du personnel qui sont en conflit avec des résidents agressifs disent d’ailleurs qu’ils « se sentent mal » de réagir de cette façon). Bien souvent le personnel s’étonne de l’agressivité, des plaintes et de la résignation des résidents. Ils ont l’impression de « faire tout ce qu’ils peuvent ».
  • Un manque de formation : ils ne possèdent pas les compétences relationnelles pour accompagner la souffrance des résidents et pour les soutenir par une relation d’aide.  Par manque d’empathie, ils tendent alors à imposer leurs propres normes à la personne âgée.
  • Un manque de recul, de remise en question et une méconnaissance du vécu des résidents.
  • La proximité avec les personnes âgées, la dépendance et la mort qui affectent le personnel car elle leur renvoie une image de leur propre vieillissement et de celui de leurs proches.
  • Les valeurs actuelles sociétales : « tout ce qui est jeune est beau », les individus sont valorisés pour ce qu’ils font et non pour ce qu’ils sont.
  • L’agressivité et la violence des résidents, de leur famille ou parfois des collègues.
  • Le stress lié à la quantité des tâches, à la pénurie de personnel, aux horaires : ce stress expose le personnel au piège de se laisser submerger par les nombreuses tâches à accomplir. « Le risque auquel sont confrontés les professionnels de la santé et de l’aide sociale est de laisser leur approche professionnelle et leurs objectifs institutionnels prendre le pas sur l’attente et le besoin de l’usager » (MEIRE (Ph.) et NEIRINCK (I.) cités dans CASMAN (M.-T.) et LENOIR (V.).

S’il est évident que le manque de personnel (lorsque les normes ne sont pas atteintes) génère du stress et constitue un obstacle à la qualité du travail et des relations au sein des MR et MRS, l’augmentation des normes en matière de nombre du personnel ne garantit pas à elle seule une meilleure qualité de vie pour les résidents ni une meilleure qualité du travail pour le personnel. Nous proposons donc d’actualiser la vision de la santé des membres du personnel, de les former dans le domaine du développement personnel et spécifiquement, la communication, la relation d’aide, la gestion du stress et des émotions car « nul n’est jamais assez bien préparé pour approcher l’autre dans sa globalité » [1]. Nous développons les ressources et les stratégies des professionnels du soin et mettons nos compétences à leur service pour un accompagnement humain et responsable.

 

Extrait de : « La qualité de vie en Maison de Repos : une recherche-action participative  » Isabelle Dethier

Ces formations ont pour but de promouvoir la santé et le bien-être au travail, solutionner les problèmes de communication, gérer le stress et les émotions, diminuer l’absentéisme et le turn-over, prévenir le burn-out, augmenter l’efficacité.

Nous vous proposons une pédagogie active, un travail de mise en situation pratique, un accompagnement basé sur les besoins du terrain grâce à nos nombreuses formations complémentaires et expériences professionnelles.

Pour de plus amples informations : Isabelle Dethier 0476/63 00 01 ou Cécile Callewaert 0475/64 59 65

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